L’acceptation, c’est embrasser le moment présent tel qu’il est.1
Les Alcooliques anonymes réfèrent à ce processus comme d’avoir «la sérénité d’accepter les choses qui ne peuvent être changées».
Lorsque confrontés à des expériences douloureuses, nous essayons souvent de minimiser leur importance, ou même de nier leur existence. À court terme, c’est certainement efficace: éviter la douleur a du sens. Mais à long terme, plus nous luttons pour échapper à nos pensées et sentiments désagréables, plus ils persistent, entraînant un cercle vicieux.
En pratiquant l’acceptation, nous nous extirpons de cette lutte.
Accepter, ce n’est pas céder, tolérer, se résigner ou se sentir vaincu. C’est plutôt le résultat d’un processus en trois étapes:2
- Reconnaître la difficulté d’une expérience
- Permettre à l’expérience d’être ce qu’elle est
- S’accommoder: Laisser les pensées, sentiments, envies, sensations et souvenirs indésirables être présents, sans tenter de les réparer ou de les supprimer. Le changement implique d’embrasser la douleur du moment présent et de ressentir les émotions difficiles tout en continuant à agir de manière à honorer sur nos valeurs.