Tracey, infirmière en soins intensifs

« Il y a des limites à ce que l'on peut écrire dans un journal. Nous avons besoin d'une aide significative, tenant compte des traumatismes, afin de ne pas transmettre cela »

Transcription

Nous avons endommagé une génération de soins de santé travailleurs et nous devons nous en soucier.

Je m’appelle Tracey et je travaille dans une unité de soins intensifs coronariens.

Je suis dans ma 34e année d’infirmière.

J’adore mon travail.

Il y a une confiance inhérente qui m’est fourni lorsque quelqu’un

passer la pire journée de leur vie.

Je ne peux pas penser à un autre travail que je aimerait plus que le travail que j’ai.

Il y a eu cette énorme évolution tout au long de la pandémie où, je

veux dire, au départ c’était des gens qui frappaient pots et publicités où nous soutenons

vous, nous apprécions ce que vous faites.

Pour, dans un délai d’un an, des publicités à dire aux gens qu’ils devaient se comporter avec

respect dans les hôpitaux envers le personnel.

C’était 12 mois parce que devenait tellement plus

un lieu de travail conflictuel.

L’Association des infirmières et infirmiers du Canada, encore une fois, à environ 12 mois

marque, a commencé à envoyer des papiers dire, nos infirmières sont en difficulté.

Nous avons une chaîne d’approvisionnement problèmes, nous avons des problèmes de drogue,

nous avons des problèmes de personnel.

Et fondamentalement, à ce moment-là, quiconque pouvait sortir, l’a fait.

Quiconque était même proche assez à la retraite, ils sont partis.

J’avais des amis qui encore, vraiment, ça aurait été dans leur meilleur

intérêt à rester cinq ans de plus.

Juste à gauche.

Tu sais, tu étais si physiquement épuisé et tellement épuisé émotionnellement et

épuisé psychologiquement et spirituellement épuisé au moment où vous êtes rentré à la maison.

Tout ce que j’ai fait, c’est essentiellement boire café et regarder un mur.

Je n’avais plus rien.

Genre, par où commencer ?

Comment rattraper trois ans de sommeil perdu?

Comment rattrapez-vous votre capacité à vous nourrir votre corps la nutrition dont il a besoin

capable de dormir, de pouvoir bouger, d’être capable de pratiquer tout type de soins personnels.

Vous n’êtes pas un bon partenaire.

Si tu rentres à la maison et que tu regardes au mur et boire du café.

Tu n’es pas un bon parent.

Tu n’es pas un bon ami.

Tu n’es pas une bonne maman.

Tu n’es pas une bonne fille.

Tu es, genre, toutes tes relations sont à risque lorsque vous souffrez de PTSI.

Parce que tu transmets ce traumatisme.

Vous le transmettez en mentorat, et ça devrait compter.

Et je me souviens avoir parlé avec une charge infirmière dans l’une des unités COVID.

Elle pratiquait depuis 14 mois.

Elle était responsable d’une unité dans une pandémie, et elle a dit, je

ne vous sentez pas ressources pour cela.

Elle a dit, je n’ai pas l’impression d’être un expert clinique à tout cela.

Et elle a dit, je ne sais pas si je vais continuer à allaiter.

Elle a dit, je suis tellement épuisé.

Et beaucoup, beaucoup, beaucoup de membres du personnel dans cette unité se trouvaient de toutes nouvelles infirmières.

C’est absolument déchirant d’entendre nos jeunes professionnels parlent comme

ça, mais ils disent leur vérité.

Comme, qu’avons-nous fait pour créer un environnement résilient ?

Qu’avons-nous fait pour donner eux les compétences qu’ils

besoin d’évoluer professionnellement ?

Quels sont les supports en place ?

Quel mentorat est en place ?

Et il n’y en a pas.

Si nous ne pouvons pas faire durer les gens deux ans, comment sommes-nous censés les faire durer 25 ?

Je pense qu’il faut vraiment faire attention sur le mentorat parce qu’en ce moment nous sommes

tellement endommagé que nous transmettons notre traumatisme, et nous devons nous en soucier.

Soyons vraiment, vraiment clairs que le système de santé était en difficulté

avant qu’il y ait une pandémie, et nous avons besoin de prendre quelque chose de palpable,

étapes significatives sur la façon d’y remédier.

Nous avons probablement en fait besoin d’un soutien à vie.

Je ne peux pas m’asseoir et écouter quelqu’un ça me dit, même si c’est très

de bons conseils, il faut manger sainement, tu as besoin de dormir, tu as besoin de

pratiquez la respiration en boîte et la journalisation.

Ouais je comprends.

Mais, a, je suis un travailleur posté, comme la plupart des le personnel infirmier qui travaille dans les hôpitaux.

Alors s’il vous plaît dites-moi à quoi ça ressemble comme lorsque vous êtes un travailleur posté.

Merci de me dire à quoi ça ressemble manger nutritivement quand nous ne le faisons pas

avoir accès à la nourriture à l’hôpital pendant 14 heures sur une journée de 24 heures,

parce qu’ils ferment tous les cafés.

S’il vous plaît dites-moi comment je suis censé manger correctement quand je n’ai pas de pause

ou comment je suis censé boire assez quand j’ai un masque tout le temps.

Box respiration, même si c’est a obtenu certains avantages en termes de

mise à la terre, nous avons tellement dépassé cela.

Il n’y a que tant de toi peut écrire dans un journal.

Nous avons besoin d’informations significatives sur les traumatismes aider afin que nous ne transmettions pas cela.

Donc tu peux, tu sais, écouter ces personnes, en apprendre davantage sur les idées.

Mais pouvez-vous être bien dans un environnement qui vous rend malade ?

Et je ne suis pas sûr de connaître la réponse.

Nous devons corriger certains des failles fondamentales de notre système

qui s’effondre absolument – maintenant.

C’est comme si c’était vrai ou non, on a l’impression d’être jetables.

Je pense qu’une partie de notre guérison sortira de la recherche pour prouver à quel point le

l’environnement a été et, espérons-le, à travers ça, on pourra devenir plus robuste

d’aide que ce qui est actuellement disponible.

Une note de remerciement spéciale de la part de Hommage aux professionnel•le•s de la santé

Au cours de la pandémie de COVID-19, des fournisseurs de soins de santé de tout le Canada ont participé à nos recherches sur les sujets suivants “COVID-19-Related Stress, Moral Injury and Minority Stress in Healthcare Workers and Public Safety Personnel in Canada.” Leurs luttes, leurs déchirements, leur courage et leur résilience nous ont inspirés et émus, et ont constitué la base de nos recherches pour ce projet. Nous leur sommes profondément reconnaissants et nous nous engageons à partager leurs expériences.

Nous tenons également à remercier chaleureusement nos bailleurs de fonds, l’Agence de santé publique du Canada, qui nous a donné la possibilité et l’autonomie de partager nos recherches avec le grand public canadien, sans parti pris ni restriction. Ce travail n’aurait pas été possible sans leur soutien financier généreux et indépendant. Nous souhaitons également remercier nos collaborateurs et sympathisants – l’Université McMaster, St. Joseph’s Healthcare Hamilton, Homewood Santé et l’Institut de recherche Homewood.