Étude de cas: Terry

Terry œuvre en travail social dans une salle d’urgence. Au début de la pandémie, son hôpital s’est rapidement retrouvé en manque d’effectifs et submergé par le nombre de patients. Malgré tout, iel faisait de son mieux pour honorer les meilleures pratiques en matière d’équipement de protection individuelle, même en période de pénurie.

Un jour, avant de commencer son quart de travail, Terry a subi un test de dépistage de la COVID-19, lequel s’est avéré positif. Iel a donc dû s’absenter du travail.

En quarantaine à la maison, Terry ressentait beaucoup de stress et de culpabilité envers ses collègues, qui devaient assumer ses responsabilités. Son état émotionnel a tangué vers l’amertume et la colère, puis s’est aggravé lorsqu’un collègue l’a appelé·e pour se plaindre de la longueur de sa quarantaine.

La famille de Terry a tôt fait de remarquer ces changements et a commencé à s’inquiéter pour iel. Cependant, avec le soutien de son partenaire de vie, Terry a trouvé un moyen d’accepter sa situation. Iel a réalisé que ce n’était pas sa faute s’iel était tombé·e malade, et qu’iel ne pouvaient pas changer les circonstances, même en essayant très fort.

Cette acceptation a aidé Terry à gérer ses émotions négatives. Iel a réussi à pratiquer l’autocompassion et à réaliser que ses propres souffrances s’inscrivaient dans la vaste fresque de l’expérience humaine de la pandémie de COVID-19.

Avec le recul, Terry ressent même de la compassion pour son collègue qui s’est plaint de sa quarantaine. Avec un peu d’effort, iel a appris à dépasser son amertume, sa culpabilité et sa colère.

Image générée par Midjourney.