Bien que la notion d’espoir soit assez familière pour la vaste majorité d’entre nous, il existe toute une science à son sujet qui prouve à quel point l’espoir est crucial à notre bien-être. Nous pouvons trouver l’espoir en les personnes et choses qui nous entourent comme en nous-mêmes.
Défini comme une «attente confiante, mais incertaine, d’atteindre un bénéfice futur qui… est à la fois réalistement possible et personnellement significatif» [traduction libre],1 l’espoir peut nous aider pendant les périodes difficiles de la vie.
Bien sûr, il existe de faux espoirs. S’il n’y a aucune probabilité que quelque chose que nous désirons ne se produise, on parle donc de faux espoir. Si l’éventualité que cette même chose se produise existe, alors il est possible d’espérer.
Par exemple, de croire que la pandémie de COVID-19 se terminera sans que l’on ne prenne action en ce sens constitue un faux espoir. Au contraire, de croire que des changements seront effectués pour mieux soutenir notre capacité à gérer la pandémie est ancré dans un véritable espoir.
Espérer est un verbe actif qui implique un mouvement et un effort envers un résultat souhaité.
L’espoir a été étudié auprès de nombreuses populations:
- Garder espoir aide les personnes atteintes de maladies chroniques à faire face à leur diagnostic et à faire des choix de vie sains2
- L’espoir aide les gens à se remettre de brûlures, de lésions de la moelle épinière, d’arthrite et de fibromyalgie
- L’espoir donne un sentiment d’aspiration que la vie peut être meilleure
- L’espoir affecte positivement la douleur chronique, l’anxiété, la dépression et la qualité de vie, et ce auprès de diverses populations